Répondre à l’appel de l’histoire, créer une entreprise historique — Amitié et coopération Chine-Afrique
Au début de l'automne, Pékin, avec son ciel élevé et ses nuages légers, regorge de l'anticipation de la joie de la récolte.
Après six ans, les dirigeants de la Chine et de l'Afrique se réunissent à nouveau à Beijing pour le très attendu sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), un grand événement célébrant l'amitié et la coopération au sein de la famille sino-africaine.
Dans la vision grandiose d'un « Sud global » uni dans l'autonomie, le plus grand pays en développement du monde et le continent qui compte la plus forte concentration de pays en développement unissent leurs forces pour écrire un nouveau chapitre. Par la pratique vivante de la modernisation, ils apportent des réponses aux questions de l'histoire, faisant progresser la mission historique de promotion de la coopération mutuellement bénéfique, de la coexistence harmonieuse et de l'épanouissement des civilisations.
Ce processus historique passionnant est certain de créer un avenir meilleur pour les peuples des deux parties et de servir de modèle pour la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.
(一)
En août 2023, Johannesburg, Afrique du Sud. C'était la cinquième fois que le président Xi Jinping posait le pied sur le sol africain depuis son entrée en fonction. Lors du dialogue des dirigeants Chine-Afrique, il s'est souvenu avec émotion de sa visite il y a dix ans : « En 2013, après être devenu président de la Chine, ma première visite à l'étranger a eu lieu en Afrique, où j'ai proposé une politique de sincérité, de résultats concrets, d'amitié et de bonne foi envers l'Afrique. »
« Sincérité, résultats concrets, amitié et bonne foi » résument l'accumulation historique des échanges amicaux sino-africains. Au cours de la dernière décennie, sous la direction de cette politique, la Chine et l'Afrique ont puisé leur force dans leur esprit de coopération amicale, ont marché résolument sur la voie de la solidarité et de la collaboration, ont défendu les principes moraux dans un contexte de turbulences internationales et se sont mutuellement soutenues face à la pandémie de COVID-19. Cela a appuyé sur l'« accélérateur » des relations sino-africaines, les propulsant sur la « voie rapide » et vers une nouvelle phase de construction conjointe d'une communauté de destin sino-africaine de haut niveau.
L'arbre florissant de la coopération sino-africaine dans la nouvelle ère se dresse haut avec des branches et des feuilles abondantes. Le président Xi a résumé l'expérience réussie de maintien de la vitalité des relations sino-africaines : « Depuis plus d'un demi-siècle, à chaque moment critique du développement des relations sino-africaines, les deux parties ont adopté une vision large, identifié de nouveaux points de convergence et de croissance, et porté les relations sino-africaines à de nouveaux sommets. »
Retournons en 2000. Pour s'adapter aux nouveaux changements survenus dans le paysage international et à l'évolution de la réalité des relations sino-africaines, le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) a été créé. Il a ouvert un nouveau chapitre dans la coopération sino-africaine dans son ensemble. De l'annonce de la création d'un « nouveau type de partenariat » à la décision de construire et de développer un « nouveau partenariat stratégique » ; de l'établissement d'un « partenariat de coopération stratégique global » à l'affirmation de la construction d'une communauté de destin sino-africaine plus étroite, le FCSA n'a cessé de progresser, d'innover et de faire progresser à pas de géant les relations sino-africaines. Il est devenu un modèle de coopération Sud-Sud et un étendard de la coopération internationale avec l'Afrique.
Il s'agit d'une photographie prise le 29 août 2024, près du Centre national des congrès de Pékin, montrant l'emblème du Sommet du Forum de coopération Chine-Afrique 2024.
(二)
Pourquoi les relations sino-africaines, après avoir résisté à l’épreuve du temps et des épreuves, n’ont-elles fait que se renforcer ? L’histoire nous donne la réponse.
Dans les années 1950 et 1960, Mao Zedong, Zhou Enlai et d'autres dirigeants de la première génération de la République populaire de Chine, ainsi que d'anciens chefs d'État africains, ont inauguré une nouvelle ère des relations sino-africaines. Depuis lors, les peuples chinois et africains se sont soutenus et ont coopéré sincèrement dans leur lutte commune contre le colonialisme et l'impérialisme, dans leur quête d'indépendance et de libération nationales et sur leur voie de développement et de renouveau. Le président Xi Jinping a souligné : « Cette histoire nous montre que la Chine et l'Afrique ont toujours été une communauté de destin. Nos expériences historiques communes, nos tâches de développement communes et nos intérêts stratégiques communs nous ont étroitement liés. »
L’histoire de la construction du chemin de fer TAZARA est bien connue dans les relations sino-africaines. Plus de 50 000 ingénieurs et techniciens chinois ont travaillé aux côtés des constructeurs africains, y consacrant leur sueur, leur sang et même leur vie. Le 25 octobre 1971, lorsque la République populaire de Chine a retrouvé son siège légitime aux Nations Unies, le représentant tanzanien, vêtu d’un costume Zhongshan, a célébré sur place avec des chants et des danses, expression d’une amitié sincère et émouvante. Ces moments emblématiques des relations sino-africaines ont jeté les bases solides d’une amitié durable.
Le peuple chinois n'oubliera jamais que, après les tremblements de terre dévastateurs de Wenchuan, Yushu et d'autres régions, les peuples africains, malgré leurs propres difficultés économiques, ont généreusement fait des dons pour soutenir les efforts de secours et de reconstruction de la Chine. De même, les peuples africains se souviendront toujours que lors de l'épidémie d'Ebola en 2014 en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée et dans d'autres pays, la Chine a envoyé 16 équipes composées de plus de 1 200 experts cliniques et de santé publique pour participer à la lutte contre l'épidémie. Ce soutien mutuel dans les moments difficiles a forgé un lien de fraternité indéfectible au cœur de l'amitié sino-africaine.
Le 3 octobre 2016, un train d'essai a circulé sur la ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti, près de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
(三)
Depuis plus d'un demi-siècle, la Chine et l'Afrique s'efforcent d'approfondir leur amitié traditionnelle et la voie du développement conjoint s'élargit sans cesse. Comme l'a résumé le président Xi Jinping, « les relations sino-africaines ont résisté à l'épreuve du temps et aux changements de la situation internationale, et ont tracé une voie distinctive de coopération mutuellement bénéfique ».
L’une des caractéristiques essentielles de cette voie mutuellement avantageuse est l’accent mis sur le développement au profit des populations, avec une approche pragmatique et efficace. La Chine a aidé l’Afrique à surmonter les principaux obstacles au développement, tels que le retard des infrastructures, les pénuries alimentaires et le manque de talents qualifiés, tandis que les entreprises chinoises ont eu la possibilité de se développer sur les marchés étrangers en s’implantant en Afrique. « La coopération sino-africaine doit produire des résultats et des bénéfices tangibles qui soient visibles et ressentis par les populations des deux parties. »
Du chemin de fer Mombasa-Nairobi à la route nationale 1 de la République du Congo, en passant par le pont de la baie de Maputo au Mozambique, le port en eau profonde de Kribi au Cameroun, le projet éolien de De Aar en Afrique du Sud et la centrale hydroélectrique de Lower Kafue Gorge en Zambie, chacune de ces « routes du développement », « ponts de rêve » et « ports de prospérité » a ouvert les artères de connectivité à travers le continent africain. Comme l'a commenté le site Internet du magazine américain Forbes , une grande partie du développement des infrastructures en Afrique a été impulsé par la Chine, affirmant qu'« aucun pays n'a répondu aux besoins de l'Afrique comme la Chine ».
Il s'agit d'une photographie du pont de Maputo prise le 8 avril 2019, à Maputo, la capitale du Mozambique.
(四)
Il existe un proverbe africain qui dit : « Si vous voulez aller loin, partez ensemble. »
Profiter du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération Chine-Afrique (FOCAC) pour élever la coopération sino-africaine à un niveau supérieur dans la nouvelle ère n'est pas seulement une nécessité pratique dans les circonstances actuelles, mais aussi l'aspiration commune des dirigeants et des peuples des deux parties.
Il s'agit d'une photographie prise le 1er septembre 2024, près de Beitucheng dans le district de Chaoyang, à Pékin, avec l'emblème du sommet du Forum de coopération Chine-Afrique 2024.
Les pays africains cherchent collectivement à accélérer l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture, tandis que la Chine s’engage à approfondir les réformes et à faire progresser la modernisation à la chinoise. Les besoins et les atouts de développement de la Chine et de l’Afrique sont complémentaires, ce qui permet aux deux parties de se soutenir mutuellement, d’apprendre l’une de l’autre et de collaborer dans leurs efforts de modernisation respectifs. Le thème du sommet de cette année, « Travailler ensemble pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau », est en effet opportun. Au cours du sommet, la Chine et l’Afrique définiront un nouveau positionnement pour leur relation dans la nouvelle ère et discuteront de voies spécifiques pour faire progresser conjointement la modernisation.
Au début de l'automne, l'avenue Chang'an de Pékin se pare de fleurs fraîches, la place Tian'anmen se pare de ses habits de fête et des banderoles portant le slogan « Destin partagé, nouveau voyage de coopération » bordent les rues. L'emblème du forum, « Mains jointes », orne les rues, symbolisant l'esprit du sommet.
Il s'agit d'une photographie prise le 29 août 2024, à l'intersection de Xidan à Pékin, présentant l'exposition florale « Beautiful Blueprint ».
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